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L'histoire du square des Batignolles
A l’origine, « Batignolles » était le nom d’un village annexé à Paris. Les étymologistes pensent que ce nom vient soit du Provençal « bastidiol », qui signifie « petite maison », soit du latin « batillus » qui signifie « le moulin ». Logique, on retrouvait encore au XVIIIème siècle moulins et petites maisons dans ce village. Il fait partie des 24 jardins qu’a dessinés M. Alphand qui, à la demande de Napoléon III, a entrepris d’implanter des jardins à l’Anglaise au cœur de la capitale. Après le parc Clichy-Batignolles, le square des Batignolles constitue le plus grand espace vert du 17ème arrondissement. Jusqu’au début du 19ème siècle, les Batignolles n’était qu’un hameau destiné à abriter les résidences secondaires des plus riches Parisiens. Petit à petit, le quartier des Batignolles a fini par intégrer la ville de Paris en 1860, au moment où elle a été subdivisée en 20 arrondissements.
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Se promener dans le square des Batignolles
On retrouve, comme dans le bois de Boulogne, des éléments caractéristiques : une grotte, une cascade, un lac en miniature et une rivière. Cela s’explique facilement car les mêmes urbanistes ont dessiné les deux parcs. C’est un jardin vallonné d’inspiration Anglaise, empli d’un flore remarquable : on notera entre autres des féviers d’Amérique, un séquoia géant, des noisetiers de Byzance et même des platanes plus que centenaires, dont certains avoisinent les 40 mètres de hauteur ! Les employés du parc seront heureux de vous renseigner sur les rares essences que l’on rencontre dans le parc. Son parcours unique et sa sinuosité font que le square des Batignolles apparaît beaucoup plus étendu qu’il ne l’est en réalité. Tout a été pensé pour rendre le parcours enchanteur : en progressant sur le parcours, vous apercevrez rapidement un ruisseau s’échappant d’une construction rocailleuse dévalant les cailloux disposés ça et là sur une rivière artificielle s’échouant dans un bassin circulaire, où carpes, poissons rouges, canards et autres oiseaux se partagent ce petit territoire. La nature se mélange à la culture dans ce square, où l’on retrouve des œuvres significatives telles que les « Vautours », de Louis Monard, une sculpture en pierre noire, le buste de Léon Dierx, un poète Parisien disparu en 1912. Autrefois bien plus fourni, le reste des pièces anciennement présentes dans le parc a été fondu pendant la deuxième guerre mondiale.
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